Comme annoncé lors de la cérémonie des vœux 2025, la commune lance une grande opération de rénovation de ses voiries. Plusieurs chantiers vont démarrer prochainement pour améliorer l’état des routes et trottoirs. Ce programme ambitieux s’étalera jusqu’en 2028. Une première phase se déroulera en 2025 et 2026, avec les axes routiers identifiés comme prioritaires.
Très attendu par les habitants, ce projet fait suite à un diagnostic technique mené par le cabinet GEOPTIS, spécialiste de la gestion d’infrastructures.
L’objectif ? Offrir des routes plus sûres, plus confortables et plus agréables, dans une commune où plus de 70 % du réseau est composé de petites voies de desserte.
Les rues concernées par la première phase
À la suite du diagnostic réalisé selon trois critères : dégradation avérée, fréquentation du trafic et niveau de dangerosité, les travaux se concentreront sur plusieurs axes prioritaires :
• Rue Salengro, en deux parties :
– Du rond-point De Gaulle jusqu’au pont de la rocade A21
– De l’EuroVélo route n°5 à la rue Vasco de Gama
• Rue du Grand Mont, entre la route de Béthune et la rue Salengro
• Rue Decrombecque, de la rue Faidherbe à la rue Victor Hugo
• Rue des Tulipes, entre la rue des Hortensias et la rue Victor Hugo
• Rue Victor Hugo, de la rue Hoche jusqu’au n°15
Des travaux pensés pour tous
Au-delà de la simple réfection des chaussées, les chantiers intègrent aussi des aménagements pour rendre l’espace public plus accessible, grâce au plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics. Concrètement, cela comprendra les aménagements suivants :
• Des trottoirs adoucis près des passages piétons (451 000 €)
• Des dalles podotactiles pour aider les personnes malvoyantes (135 000 €)
• Des potelets de guidage pour sécuriser les traversées, empêcher les stationnements gênants et bien délimiter les zones piétonnes (270 000 €)
L’objectif est de rendre la ville plus inclusive et plus sûre pour tous.
Dans le même esprit, la ville applique aussi la loi d’orientation des mobilités, qui interdit le stationnement motorisé dans les 5 mètres avant un passage piéton. Ce changement améliore la visibilité et protège mieux les piétons, en particulier les enfants, les personnes âgées ou en situation de handicap.
Favoriser les mobilités douces
Loos-en-Gohelle mise aussi sur les mobilités douces. Le marquage de « chaucidous » (chaussées à circulation douce) va être renforcé, notamment rue Salengro, pour créer un itinéraire plus fluide entre le centre-ville et la piste EuroVélo 5 à l’arrière d’Intermarché. Des discussions sont en cours avec le Conseil départemental du Pas-de-Calais pour étendre ces aménagements aux rues Supervielle et Hoche.
Un plan flexible, adapté aux imprévus
Le programme de rénovation est conçu pour rester souple. L’état des routes peut évoluer à cause des conditions météo, d’un hiver rude, d’inondations ou d’un affaissement minier par exemple. Une rue non prioritaire aujourd’hui peut le devenir demain.
C’est pourquoi la ville adopte une stratégie agile, avec un suivi régulier et des ajustements annuels si besoin.
Maîtrise des coûts et vision à long terme
Consciente des enjeux budgétaires, la municipalité a d’ores et déjà provisionné un budget d’un million d’euros pour les travaux de voirie à partir de cette année. Cette enveloppe permettra de lancer un maximum d’interventions dès la première phase, sous réserve des résultats des études obligatoires et des imprévus techniques. La commune s’appuie sur les recommandations du diagnostic, qui démontrent qu’un entretien régulier du réseau est plus économique et efficace que des réparations lourdes à long terme.
Chaque technique utilisée (enrobé, reprofilage, enduits…) est choisie selon les besoins spécifiques de la rue concernée, tout en gardant une vraie rigueur sur les coûts.
De plus, certains axes font actuellement l’objet d’études et de recherches de financements, comme pour la cité Belgique et la route de Béthune.