À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, le problème du logement était central. Les Houillères bâtissaient un nombre important de cités mais cela ne suffisait pas pour répondre à la demande.

C’est dans ce contexte qu’en 1953 un projet de construction commune va naître à Loos-en-Gohelle : la cité Castors. Cette cité va alors être bâtie à la sueur et par la volonté des futurs propriétaires. Brique après brique, les habitations de chacun vont se construire en commun. À la croisée de la rue Hoche et la rue Carpentier, il y a un square où est expliquée et symbolisée, cette aventure collective humaine autant que technique. Une chanson (La cité des Castors) a été créée lors du spectacle musical « Mitoyens Mitoyennes » de 2013 (reprise dans Simplement merci !) pour rendre hommage à cette belle histoire. 𝗖𝗲 𝘀𝗾𝘂𝗮𝗿𝗲 𝗮𝘃𝗮𝗶𝘁 𝗯𝗲𝘀𝗼𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗲 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗻𝗻𝗲𝗰𝘁𝗲𝗿 𝗮𝘂𝘅 𝗶𝗱𝗲́𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗱’𝗮𝗺𝗲́𝗻𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝘂𝗿𝗯𝗮𝗶𝗻, 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗼𝗯𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗱’𝗮𝗺𝗲𝗻𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲𝘀 𝗻𝗼𝘂𝗿𝗿𝗶𝗰𝗶𝗲𝗿𝘀, 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗶𝗰𝗲𝘀 𝗮𝘂 𝗱𝗲́𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗯𝗶𝗼𝗱𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́.

Cet endroit de passage et d’échanges entre riverains a été 𝗮𝗴𝗿𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗽𝗹𝗮𝗻𝘁𝗲𝘀 𝗻𝗼𝘂𝗿𝗿𝗶𝗰𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀, 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗿𝗲́𝗴𝗮𝗹 𝗱𝗲𝘀 𝗟𝗼𝗼𝘀𝘀𝗼𝗶𝘀𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗟𝗼𝗼𝘀𝘀𝗼𝗶𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗼𝗶𝘀𝗲𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲, 𝗲𝘁 𝗽𝗮𝗿 𝗱𝘂 𝗳𝗹𝗲𝘂𝗿𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲, pour ainsi le rendre plus accueillant (les plantes sont en pleine terre donc plus autonomes et moins gourmandes en eau). L’idée était aussi de faire un lien symbolique entre la rue Hoche et la cité Castors. Pour cela les 𝗯𝗼𝗿𝗱𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗹𝗲𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲 𝘁𝘆𝗽𝗲 « 𝗯𝗮𝗿𝗿𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝘀𝘁𝗼𝗿 » 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻𝘀 𝗱’𝗮𝗰𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗳𝗮𝘂𝗻𝗲 𝗴𝗮𝗿𝗻𝗶𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗯𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 sont là pour faire écho à la construction de cette cité atypique.

𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗳𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗻𝗲 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗹𝗮̀ 𝗽𝗮𝗿 𝗵𝗮𝘀𝗮𝗿𝗱 (pour satisfaire la faune en quête de pollen et de nectar), comme le myosotis, le romarin, l’achillée millefeuille, la knautie des champs, la sauge des prés, la marguerite, la verveine… 𝗘𝘁 𝗲𝗻 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿𝗻𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗿𝘂𝗶𝘁𝘀 ? Vous y trouverez un amélanchier du Canada, ses baies se mangent vers mi-juillet : crues ou cuites lorsque l’amélanche passe du rouge au noir. Le groseillier et le cassissier, bien connus des gourmands ; enfin les vignes de deux variétés différentes, donnant des raisins à récolter en ce moment.

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